Traitement contre la schizophrénie et la psychose: Le Dialogue de crise
Elaboré et testé par une équipe pluridisciplinaire de Suisse romande, avec l’aide du psychiatre urgentiste Henri Grivois, de l’Hôtel-Dieu à Paris.
Description
Champignons et cactus hallucinogènes, cannabis, ayahuasca, etc. L’espèce humaine est très portée sur les plantes psychédéliques et leurs effets : délires, euphories, hallucinations. Ces effets spectaculaires nous semblaient appeler un paragraphe spécial dans cet ouvrage, car la question se pose : si les plantes sont si puissantes pour provoquer un état qui ressemble à la psychose ou à la schizophrénie, ont-elles aussi l’action inverse, le pouvoir de nous faire sortir d’un état de conscience modifié pour revenir à l’état dit « normal »? Existe-t-il des neuroleptiques naturels?
Recherche faite, voici nos résultats:
Tout se passe comme si le psychisme était plus facile à perturber qu’à rééquilibrer. Il semble beaucoup plus facile, avec des plantes, d’aller vers la folie que d’en revenir.
On a bien identifié quelques plantes candidates au titre de « neuroleptique naturel », mais sans avoir encore accumulé suffisamment de preuves cliniques de sécurité et efficacité.
À défaut de plante, y a-t-il d’autres types de traitements naturels ? On peut en mentionner un, « naturel » dans le sens qu’il ne nécessite aucun produit de synthèse. Il s’agit plutôt de premier secours, ou d’adjuvant, puisque bien souvent des soins psychiatriques classiques seront aussi nécessaires. L’ingrédient de base de ce traitement validé par de petites études cliniques, est… la parole ; non pas celle du patient, mais celle d’une tierce personne. Il s’agit de suivre à la lettre une sorte de formulaire précis, taillé sur mesure pour mettre des mots sur l’expérience indicible que vit celui ou celle qui entre en psychose. Voici la carte mémo de ces quelques phrases qui peuvent aider : les phrases « entre guillemets » sont à dire telles quelles, au mot près.
Les Repères
Aborder
« Rappelez-vous comment tout cela a commencé: est-ce que, à un certain moment, vous vous êtes trouvé(e) au centre du monde, en communication avec tout le monde? »
En cas de réponse franchement négative, arrêter là et réévaluer plus tard.
Valider
« À votre place, je vivrais la même chose. »
« Ce que vous vivez est important. »
Dire
« Nous sommes tous en lien les uns avec les autres. Parfois, on ne sait plus qui imite qui, qui influence qui. »
Encourager
« Je ne pense pas qu’il va se passer quelque chose d’important. Souvenez-vous, ça n’a pas toujours été ainsi. »
Recommandations
- Utiliser le Dialogue de Crise tout de suite après les présentations. Éviter tout ajout du genre « avez-vous l’impression que… », « croyez-vous que… », etc.
- Dérouler le Dialogue de Crise en laissant à l’interlocuteur de temps de brèves réparties.
- Si l’interlocuteur parle sans arrêt, ne pas hésiter à l’interrompre.
- Le Dialogue de Crise complète la prise en charge habituelle, il ne la remplace pas.
- Le Dialogue de Crise peut être répété 2 à 3 fois dans la journée, jusqu’à sortie de crise.
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